La démonstration qui suit, n'est pas trop difficile. Néanmoins, seuls les meilleurs élèves de Première S y trouveront leur intérêt. Aucun problème pour ceux de Terminale...
Ce théorème repose sur une équivalence entre deux assertions. Il nous faut donc démontrer deux choses :
Avant de nous attaquer au gros du problème, développons ce qui suit :
Si k est un entier naturel quelconque alors :
(x - a) . (xk-1 + xk-2 . a + xk-3 . a2 + ... + x2 . ak-3 + x . ak-2 + ak-1) | |
= | ( xk + xk-1 . a + xk-2 . a2 + ... + x3 . ak-3 + x2 . ak-2 + x . ak-1 ) – ( xk-1 . a + xk-2 . a2 + xk-3 . a3 + ... + x2 . ak-1 + x . ak-1 + ak ) |
= | xk + xk-1 . a – xk-1 . a + xk-2 . a2 – xk-2 . a2 + ... + x2 . ak-1 – x2 . ak-1 + x . ak – x . ak-1 – ak |
= | xk – ak |
Revenons au polynôme f. Ses coefficients sont notés : a0, a1, a2, ... an-1 et an.
Pour tout réel x, on a donc que :
Intéressons-nous à la différence f(x) – f(a) :
Or le réel a est une racine du polynôme f. Donc f(a) = 0.
Ainsi pour tout réel x :
Première conclusion : Si a est une racine du alors il existe un polynôme g tel que f(x) = (x - a) . g(x)
Et d'une !
C'est assez facile à démontrer...
Calculons f(a)
Conclusion : dire que a est une racine du polynôme f équivaut à dire qu'il existe un polynôme g tel que pour tout réel x :