1°) Repères et bases directs et indirects.

Il va sans dire que les points A et B sont sur le cercle trigonométrique de centre O et de rayon 1.

 

 

2°) Sinus et cosinus d’un nombre réel.

x est un nombre réel. On note M le point du cercle trigonométrique associé au réel x. C’est-à-dire que c’est l’angle orienté ( , ) a pour mesure x radians.

Pour manipuler sinus, cosinus et tangente, cliquer sur le bouton ci-dessous.

Autrement dit, M a pour coordonnées (cos(x) ; sin(x)) ou

On appelle P le projeté orthogonale de M sur l’axe des abscisses et Q le projeté sur l’axe des ordonnées.

Remarquons que lorsque x Î [0 ; /2] alors

Ceci car OM = 1. M est en effet un point du cercle trigonométrique.

Autrement dit, cos(x) et sin(x) sont respectivement égaux aux cosinus et cosinus de l’angle géométrique .

 

Cosinus et sinus remarquables.

Les sinus et cosinus de certains réels sont aisément calculables.

Si x = 0 alors le point du cercle trigonométrique associé à x est le point A(1 ; 0). Ainsi :

cos(0) = 1 et sin(0) = 0

Si x = /2 alors le point du cercle trigonométrique associé à x est B(0 ; 1). Ainsi :

Si x = alors x est associé à A’(-1 ;0). Ainsi

cos( ) = -1 et sin( ) = 0.

Si x = - /2 alors x s’associe à B’(0 ;-1). Ainsi :

 

Premières propriétés.

Si x est un réel alors pour tout entier relatif k, les réels x et x + 2k sont associés au même point M. En effet ce sont deux mesures de l’angle orienté ( , ).

Ainsi :

Dans le repère (O ; , ), le point P a pour coordonnées (cos(x) ; 0) et le point Q(0 ; sin(x)).

Comme P est le projeté orthogonal de M sur l’axe (O ; ), le triangle (OPM) est rectangle en P. Le théorème de Pythagore donne alors OP2 + PM2 = 1.

.

En remplaçant, il vient que :

 

Tangente d’un nombre réel.

Soit x un nombre réel tel que cos(x) ¹ 0 alors la tangente du réel x est le quotient de son sinus et de son cosinus. On la note :

.

Si on appelle la tangente au cercle trigonométrique en A alors le couple (1 ; tan(x)) est les coordonnées du point d’intersection des droites (OM) et .

 

Signe du sinus et du cosinus.

Le sinus et le cosinus de tout nombre réel font partie de l’intervalle [-1 ; 1]. Plus précisément, la position de M nous permet d'en savoir plus sur le cosinus et le sinus de x. Ainsi :

 

Cosinus, sinus et tangente d’angles remarquables.

Il est possible de calculer certains sinus, cosinus et tangente à partir de situations géométriques particulières. Le tableau suivant les récapitule. Pour savoir pourquoi il en est ainsi, cliquer sur la case souhaitée.

Et plus généralement...

Avertissement : Votre navigateur procède à des approximations. Pour ce qui est de l'exactitude des calculs, il ne vaut pas une bonne calculatrice. Pour déclencher les calculs, cliquer sur le bouton de ce qui a été changé. En cas de problème, utiliser .

 

 

3°) Formules usuelles.

Sinus et cosinus de –x.

On appelle M' le point associé au réel –x. Il a donc pour coordonnées (cos(-x) ; sin (-x)).

M' est le symétrique de M par rapport à l'axe des abscisses. Ces deux points ont donc des abscisses égales mais des ordonnées opposées. Ainsi :

 

M est toujours le point du cercle trigonométrique associé au réel x. On note M’ le point associé au réel /2 – x.

Remarquons qu’alors M’ est le symétrique de M par rapport à la droite d’équation y = x. C'est celle que l'on appelle la première bissectrice du plan. On montre qu'alors l'abscisse du point M' est égale à l'ordonnée de M et que l'abscisse de ce dernier est l'ordonnée de ce premier.

Ainsi :

Intéressons-nous maintenant aux cosinus et sinus de /2 + x. En utilisant toutes les propriétés que nous venons de voir, nous pouvons écrire que :

Ainsi donc :

 

Cosinus et sinus de - x et + x.

On appelle M’ le point associé au réel – x.

On remarque alors que M' est le symétrique de M par rapport à l'axe des ordonnées. Ces deux points ont donc des ordonnées égales mais des abscisses opposées. Ainsi :

Intéressons-nous maintenant à + x. En utilisant les propriétés précédentes, nous pouvons écrire que :

Ainsi :

 

 

L'extra-plus : coordonnées polaires.

Ce dont nous parlerons dans ce paragraphe est largement hors programme. C'est seulement qu'à présent que nous savons beaucoup de choses, il serait stupide de s'arrêter !

Dans le repère orthonormé direct qu'est (O ; , ), tout point M du plan est repéré par ses coordonnées (xM ; yM). On parle de coordonnées cartésiennes. On peut aussi repérer un point à l'aide d'un angle orienté et de sa distance vis-à-vis de l'origine. On parle alors de coordonnées polaires.

Soit donc M un point du plan. On appelle alors M' le point défini par :

Remarquons que M' fait partie du cercle trigonométrique (c'est-à-dire le cercle de centre O et de rayon 1). En effet :

Il existe donc un unique réel a Î ]- ; ] tel que l'angle orienté ( , ') ait pour mesure a radians.

Le point M est donc parfaitement repéré par le couple de réels (r , a ) comme il l'est d'ailleurs par le couple (xM ; yM). On parle pour ce premier de coordonnées polaires et pour ce dernier de coordonnées cartésiennes.

La dernière relation vectorielle nous permet enfin d'écrire que :


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