Au sommaire : | Comprendre l'addition | Additions particulières | Multiplier | La totale ! |
Opérations sur les fractions
En Sixième, tu as sans doute déjà
additionné, soustrait ou multiplié deux fractions. Il s'agissait alors de
fractions sur 10, 100 ou 1000.
Le traitement que tu réservais à ces fractions décimales, nous allons
l'étendre à toutes les autres. Et à la fin, nous les combinerons...
Additionner et soustraire deux fractions.
Ce premier
Comme nous allons le voir, additionner deux fractions revient à ajouter des
parts de gâteaux.
Pour bien comprendre et analyser le phénomène, nous allons devoir envisager
deux cas de figure.
![]() |
Parlons tout de suite de ce qu'il ne
faut pas faire !
Certains petits malins diront
certainement que pour additionner deux fractions, il suffit d'ajouter
séparément leurs numérateurs et leurs dénominateurs ! ![]() Donc ce n'est certainement pas ainsi qu'il faut faire ! |
Envisageons les choses de manière plus
gastronomique !
Rapportées à un gâteau rond partagé en quatre parts, la
fraction
représente une part et
correspond à 2 parts.
Comme nous devons faire une addition, additionnons les parts !
Nous avons donc la situation suivante :
Règle 1 : additionner
(ou soustraire) deux
fractions ayant le même dénominateur. Pour calculer la somme (ou la différence) de deux fractions ayant le même dénominateur :
|
Cette règle est certes utile mais que se
passe-t-il lorsque les deux fractions n'ont pas le même dénominateur ?
C'est l'objet du cas suivant.
Les deux fractions n'ont pas le
même dénominateur.
Par exemple, additionnons les fractions
et
.
Représentons pâtissièrement cette addition :
![]() |
![]() |
La situation vient donc évolué : au lieu
d'additionner des quarts et des tiers, nous additionnerons des douzièmes...
Règle 2 : additionner (ou
soustraire) deux fractions ayant des dénominateurs différents. Pour additionner (ou soustraire) deux fractions n'ayant pas le même dénominateur :
|
Nous savons désormais comment additionner ou
soustraire deux fractions grâce à nos deux règles. Mais rien ne remplace la
pratique !
C'est l'objet du prochain paragraphe.
Addition
ou soustraction particulières.
Dans le précédent paragraphe, nous
avons vu et expliquer les règles qui permettent d'additionner et de soustraire
deux fractions.
Dans ce paragraphe, nous allons la mettre en pratique sur deux exemples
particuliers.
Exemple 1 : le plus petit
dénominateur commun. Effectuons l'opération ![]() Pour soustraire ces deux fractions, il faut au préalable leur trouver un dénominateur commun. Certains diront que leur dénominateur commun est 48 = 8 × 6. C'en est un mais ce n'est pas le plus simple ! Le plus simple est 24 car 24 = 8 × 3 et 24 = 6 × 4. Nous aurions pu faire le calcul en choisissant pour dénominateur commun 48 mais ils auraient été un peu plus compliqués... |
Exemple 2 : additionner un entier et
une fraction. Par exemple, effectuons l'opération ![]() Là, il y en a qui vont dire : "Additionner deux entiers, on sait faire. Additionner des fractions, on sait faire. Mais additionner un entier et une fraction, on ne sait pas faire ! Erreur car un entier est une fraction qui
s'ignore ! En effet, Ce que nous avons fait pour l'entier 3 peut être refait pour n'importe quel nombre décimal car un décimal est lui aussi une fraction qui s'ignore. |
Multiplier deux fractions.
Contrairement à l'addition et à la
soustraction, les fractions se passent très bien le cap de la multiplication.
Peut-être est-ce parce que une fraction est avant tout une division...
Règle : multiplier deux fractions. Le produit de deux fractions est la fraction dont :
Autrement écrit : |
Ainsi par exemple :
Le problème : multiplier un
entier et une fraction. Par exemple, effectuons la multiplication 3 × ![]() A l'opération près, c'est l'exemple 2 du précédent paragraphe. Nous avions usé alors d'une grosse astuce en disant que l'entier 3 était aussi la fraction ![]() Réutilisons cette astuce... Une remarque : Si l'on regarde bien ce qui a été fait, on observe que :
C'est l'application de la règle : |
Des additions, des soustractions et des
multiplications : la totale !
Dans une expression, il est possible d'avoir trois fractions, une addition
et une multiplication. Par exemple, nous pourrions être amené à
calculer .
Point de panique car ce genre de calculs, nous savons les faire. C'est juste une
histoire de priorités opératoires.
Voyons comment marchent les choses avec deux exemples :
Une remarque de présentation dans
tes calculs : A l'issue d'un calcul, on s'arrange (et t'arrangeras) toujours pour donner la fraction la plus simple possible. C'est-à-dire celle ayant les plus petits numérateur et dénominateur possibles. |